L’Hypnose Ericksonienne
Médecin, psychiatre et psychothérapeute, Milton Erickson a joué un rôle prépondérant dans le renouvellement de l’hypnose dans les années soixante aux Etats-Unis.
Selon Erickson, notre inconscient est un immense réservoir de ressources. Il correspond à une partie extrêmement bienveillante de nous-mêmes. Et c’est dans l’inconscient que la personne va trouver les réponses à ses questions.
Grâce à l’hypnose, la personne apprend à entrer dans un autre mode de relation à elle-même, qui ne passe pas par la volonté ni par la conscience logique et rationnelle. Il s’agit d’un mode de communication qui permet de diminuer la vigilance du conscient en favorisant parallèlement l’ouverture de l’inconscient.
Progressivement, au cours du travail thérapeutique, le client apprend à faire confiance à son mode de fonctionnement inconscient. Il parvient à retrouver un processus naturel. En effet, l’état de transe nous est particulièrement familier et nous vivons quotidiennement quantité de phénomènes hypnotiques. De nombreux exemples affluent à ce sujet : être plongé dans une rêverie, être « ailleurs », « dans la lune », …
Grâce à ce processus, la personne peut utiliser les ressources qui sont en elle, pour réaliser les changements escomptés.
Dans ce type de travail, la qualité de la relation entre le thérapeute et le client a toute son importance. C’est ici que nous rejoignons l’esprit de l’ACP. L’hypnose est en effet basée avant tout sur la collaboration entre l’hypnothérapeute et le client. Il n’est évidemment pas question d’hypnotiser quelqu’un à son insu ou contre son gré.